Dans sa forme pure, l'allantoïne a l’apparence d’une poudre blanche et inodore. Elle est présente dans de nombreuses plantes comme la grande consoude, le marron d'Inde et la busserole. La grande consoude est d’ailleurs traditionnellement utilisée pour ses propriétés réparatrices, régénérantes et apaisantes. La teneur en allantoïne dans la racine varie entre 0,7 et 2,5%.
L'allantoïne est en outre naturellement présente chez les animaux, en particulier dans l'urine et le liquide amniotique des mammifères, mais également dans la bave des escargots. Pour les mammifères, elle résulte de l'oxydation de l'acide urique et est produite de manière similaire pour les soins cosmétiques. L’allantoïne peut également être d’origine synthétique. Sa molécule chimique possède les mêmes vertus que celle obtenue naturellement. La synthèse chimique de l’allantoïne est possible grâce à une réaction d’oxydation de l’acide urique.
Il s'agit d'un actif prisé pour ses propriétés cicatrisantes, kératolytiques et apaisantes. De nature hydratante, elle permet de renforcer le film hydrolipidique de la peau, de limiter la perte d'eau transépidermique, et de conférer à la peau souplesse et douceur. Ses propriétés apaisantes lui permettent également de combattre les inflammations et les irritations cutanées. Elle est aussi capable de régénérer la peau en favorisant l'élimination des cellules mortes de l'épiderme laissant la peau douce.
L’allantoïne est adaptée à toutes les typologies de peau, notamment si elles sont sensibles, irritées, abîmées et endommagées par le soleil. Elle est généralement utilisée dans les soins sous forme de crème, de baume, de lotion et de crème solaire à 0,5 à 1% du poids total.