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Ingrédients d'une bonne crème solaire.

Les ingrédients d'une crème solaire.

Devenue un allié indispensable pour diminuer les risques du cancer de la peau et éviter le vieillissement prématuré, la crème solaire contient de nombreux ingrédients possédant chacun ses propres particularités. Or, certains ingrédient pourraient être néfastes pour la santé et/ou l'environnement. Découvrez les ingrédients à privilégier et ceux qu'il vaut mieux éviter par précaution.

Comment agit la crème solaire ?

Une bonne protection contre les rayons UVA et UVB permet de réduire les risques de cancer de la peau, de vieillissement de la peau, d'allergie au soleil et de coups de soleil. Pour cela, les produits solaires tirent leur efficacité des filtres UV organiques/chimiques et minéraux/physiques qu'ils renferment. Ces différents types de filtres solaires se distinguent par leur mode d’action :

  • Les filtres minéraux/physiques ont pour rôle de former une barrière protectrice physique à la surface de la peau qui va permettre de réfléchir et disperser les rayonnements solaires.

  • Les filtres organiques, eux, ont la capacité d'absorber les rayons UV du soleil et de les dissiper sous forme d'énergie thermique inoffensive pour l’épiderme.

Il est fréquent de combiner ces deux types de filtres UV dans un même produit. A ce jour, il y a 28 filtres UV autorisés par la réglementation européenne : 26 filtres organiques/chimiques et 2 filtres minéraux/physiques.

Notre crème solaire visage avec un SPF30 est une association de filtres minéraux/physiques et organiques/chimiques offrant ainsi une protection à large spectre contre les UVA et les UVB émis par le soleil. Elle ne fournit pas seulement une protection contre la lumière solaire, elle hydrate aussi la peau en profondeur grâce à l'acide hyaluronique et à l'aloe vera.

En effet, des études ont montré que la peau perd en hydratation sous l'effet du rayonnement solaire. Elle est également enrichie en actifs antioxydants avec l'huile de karanja permettant ainsi de lutter contre les radicaux libres, responsables du vieillissement accéléré et prématuré de la peau. De plus, avec sa texture légère au fini naturel, non-collante, non-grasse, non-brillante et sans traces blanches, cette protection solaire convient aux peaux normales à sèches.

Les ingrédients plébiscités à privilégier.

  • Le Tinosorb S :

    Le Tinosorb S (bémotrizinol ou encore bis-éthylhexyloxyphenol méthoxyphenyl triazine) est un composé organique qui protège la peau contre les rayonnements UV. Il se démarque par ses performances en tant que filtre UV. Compatible avec les filtres inorganiques et organiques, il est soluble dans l’huile et présente une forte résistance à l’eau. Il assure un bon niveau de protection contre les UVA et les UVB. Il est également très photo-stable mais aide aussi à prévenir la photodégradation d'autres actifs.

  • L'oxyde de zinc :

    L'oxyde de zinc est un filtre protecteur anti-UV. Il est utilisé dans les crèmes solaires en agissant comme un bouclier à la surface de la peau. En effet, il est efficace pour bloquer et détourner les rayons UVA et UVB, et protège ainsi la peau des effets nocifs du soleil.

  • L'uvinul A Plus :

    Egalement commercialisé sous le nom de benzoate d'hydroxyaminohydroxybenzoyle de diéthylamino, l'uvinul A Plus est un composé organique utilisé dans différentes formulations d'écran solaire pour filtrer les rayonnements UVA, responsables du vieillissement prématuré de la peau. Il a aussi une bonne photostabilité, cela signifie qu'il ne se dégrade pas sous l'effet de la lumière UV donc apporte une bonne protection contre les UV.

Les ingrédients controversés à éviter.

  • L’avobenzone :

    Également appelé Parsol 1789, Eusolex 9020 ou Escalol 517, l'avobenzone est un élément liposoluble utilisé dans les soins à écrans solaires. Il contribue à absorber les rayons UVA, responsables du vieillissement prématuré de la peau. Cependant, l'avobenzone peut provoquer des allergies cutanées. De même, il se dégrade progressivement à la lumière, ce qui réduit sa qualité protectrice au fil du temps.

  • L'octocrylène :

    L’octocrylène est un ingrédient organique/chimique présent dans de nombreux cosmétiques, notamment les soins solaires, les crèmes hydratantes et shampooings. Il permet d'absorber les rayons UVB et UVA. Toutefois, cette substance peut avoir un impact sur la santé. En effet, une équipe américaine a montré qu'une fois le produit cosmétique ouvert, l'octocrylène se dégrade très vite et génère du benzophénone, une substance bien connue comme étant un mutagène, un perturbateur endocrinien et un cancérigène. De plus, l'utilisation de ce filtre UV provoquerait des réactions allergiques et photo-allergiques.

  • L'oxybenzone :

    L'oxybenzone (benzophénone-3) est un filtre solaire organique. Il absorbe majoritairement les rayons UVB, responsables des coups de soleil, mais aussi des rayonnements UVA courts, essentiellement responsables du vieillissement de la peau. Cependant, il traverse plus facilement la barrière de la peau et provoque des réactions allergiques. En outre, des tests en laboratoire ont montré que l'oxybenzone peut être impliqué comme étant un possible facteur de blanchiment des récifs coralliens.

  • Le PABA (acide para-amonibenzoïque) :

    Le PABA est un ingrédient organique largement utilisé dans les produits de protection solaire. Dans un premier temps, considéré comme un puissant absorbeur d'UVB, le PABA a montré agir en se liant aux cellules de l'épiderme dans la couche cornée, ce qui le rend assez résistant à l'eau et à la transpiration. Or, il a très vite été associé à un certain nombre d'effets indésirables. Tout d'abord, il est peu photostable, c'est-à-dire qu'il se dégrade sous l'effet de la lumière. Ensuite, le PABA s'avère être photosensibilisant provoquant ainsi des sensations de brûlures au soleil. Enfin, il serait doté d'un très fort potentiel allergisant.

  • Le 4-méthylbenzylidène camphre (4-MBC) :

    Egalement connu sous le nom d'enzacamène, le 4-MBC est un composé organique utilisé dans l'industrie cosmétique pour sa capacité à protéger la peau contre les UV, en particulier les UVB. Or, l'enzacamène est accusé d'être irritant et de provoquer des allergies sur la peau. De plus, cette substance est soupçonnée d'être un perturbateur endocrinien en raison de son interaction avec l'axe hypothalamus-hypophyso-gonadique. Le 4-méthylbenzylidène camphre, ainsi que d'autres filtres UV tels que l'oxybenzone, l'octocrylène et l'octinoxate, ont été identifiés dans diverses espèces de poissons dans le monde entier, ce qui peut avoir des conséquences sur la chaîne alimentaire.

  • Nanoparticules de dioxyde de titane :

    Le dioxyde de titane a été classé par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) dans la catégorie 2B des substances susceptibles d’être cancérogènes pour l’Homme. Mais attention, le risque n’existe que par inhalation de grandes quantités sous forme de poudre, et non pas sous la texture ni dans les concentrations utilisées dans les cosmétiques. Cependant, un risque associé à l’utilisation de ce filtre minéral réside dans la réduction de la grosseur des molécules de dioxyde de titane à la taille de nanoparticules pour des raisons esthétiques, afin d'éviter les traces blanches sur la peau. En effet, des études ont montré, d'une part, qu'elles sont suspectées de s'infiltrer assez facilement dans la circulation sanguine par le biais des petites lésions de la peau (eczéma, micro-coupures, etc...). D'autre part, le dioxyde de titane absorberait une partie des rayons UV entraînant la production de radicaux libres qui peuvent endommager l'ADN, et ainsi contribuer au vieillissement cutané et à la formation de cellules cancéreuses.

Sources :

  • GABARD B. & al. Photostabilization of butyl methoxydibenzoylmethane (Avobenzone) and ethylhexyl methoxycinnamate by bis-ethylhexyloxyphenol methoxyphenyl triazine (Tinosorb S), a new UV broadband filter. Photochemistry and Photobiology (2011).

  • BLASCO J. & al. Sunscreen products as emerging pollutants to coastal waters. PLoS One (2013).

  • LOYA Y. & al. Toxicopathological effects of the sunscreen UV filter, oxybenzone (benzophenone-3), on coral planulae and cultured primary cells and its environmental contamination in Hawaii and the U.S. Virgin islands. Archives of Environmental Contamination and Toxicology (2016).

  • TUCCI P. & al. Titanium dioxide nanoparticles : a risk for human health ? Mini-reviews in Medicinal Chemistry (2016).

  • LIM H. W. & al. Review of environnemental effects of oxybenzone and other sunscreen active ingredients. Journal of the American Academy of Dermatology (2019).

  • LIM H. W. & al. Examen des filtres UV inorganiques oxyde de zinc et dioxyde de titane. Photodermatology, Photoimmunology and Photomedecine (2019).

  • MANSUR C. R. E. & al. Nanovesicle-based formulations for photoprotection: a safety and efficacy approach. Nanotechnology (2019).

  • MONTEIRO M. S. & al. Toxicity effects of the organic UV-filter 4-methylbenzylidene camphor in zebrafish embryos. Chemosphere (2019).

  • LIM H. W. & al. Sunscreen: FDA regulation, and environmental and health impact. Photochemical and Photobiological Sciences (2020).

  • LEBARON P. & al. Benzophenone accumulates over time from the degradation of octocrylene in commercial sunscreen products. Chemical Research in Toxicology (2021).

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