Comment bien choisir un macérât huileux de calendula ?

Il existe plusieurs façons d'obtenir un macérât huileux de calendula. Celui-ci peut être issu d'une macération à froid, à chaud ou par une extraction par solvant de type huile végétale. Si les deux premières méthodes sont plus traditionnelles, la troisième est généralement plus efficace et permet d'intensifier le pouvoir solvant du corps gras grâce à la compression créée dans la chambre d'extraction. Le macérât huileux de calendula obtenu par extraction par solvant a souvent un rendement en molécules extraites plus important. Il peut ainsi être judicieux d'opter pour une huile de calendula produite selon cette technique, afin d'avoir un ingrédient riche en composés bioactifs.

Autre point intéressant à vérifier : la façon dont l'huile végétale de support utilisée pour extraire le macérât de calendula a été obtenue. En général, il est conseillé de privilégier les huiles végétales extraites par première pression à froid, une technique s'effectuant par pressage mécanique des graines et ne nécessitant ni solvant chimique, ni élévation de température. La pression à froid est une méthode 100% naturelle et respectueuse de l'environnement : elle ne requiert que peu d'énergie et évite le rejet de résidus polluants. Par ailleurs, le processus se faisant à basse température, l'huile végétale n'est pas dégradée et conserve tous ses actifs et toutes ses vertus. Pour information, les huiles végétales obtenues par pression à froid sont qualifiées de vierges.

Chez Typology, nous utilisons un macérât de calendula obtenu par extraction par solvant à partir de fleurs d'Égypte. L'huile de support utilisée est une huile de tournesol pressée à froid provenant d'Allemagne.

Comme précisé précédemment, le macérât huileux de calendula est obtenu en faisant macérer les fleurs de souci dans une huile végétale, telle que l'huile de tournesol, l'huile de sésame, l'huile d'olive ou l'huile de jojoba, des huiles végétales neutres. Ces huiles servent de base pour extraire les composés actifs des fleurs de calendula, tels que les flavonoïdes et les triterpènes, tout en apportant leurs propres propriétés nourrissantes. Or, chez certaines personnes, l'application topique de l'une ou l'autre de ces huiles entraîne des réactions cutanées indésirables, tels qu'une irritation, des rougeurs ou des démangeaisons. Il est ainsi important de prêter attention à la tolérance individuelle de chaque personne et de choisir un macérât huileux de calendula préparé avec une huile végétale adaptée à sa peau.

Conseil : Avant d'utiliser le macérât huileux de calendula ou tout autre cosmétique pour la première fois, appliquez-en une petite quantité sur une zone restreinte de votre peau, comme l'intérieur du poignet ou le pli du coude. Attendez ensuite 24 à 48 heures pour vérifier l'absence de réaction cutanée. Simple à réaliser, ce test n'en est pas moins indispensable pour éviter les mauvaises surprises.

Il peut également être intéressant de vérifier par quelle pratique agricole le macérât huileux de calendula a été obtenu. En effet, certaines techniques d'agriculture durable et biologique permettent de garantir l'obtention d'une huile non-contaminée par des pesticides et de meilleure qualité. Ce critère peut être validé en vérifiant les certifications biologiques, telles que COSMOS, Nature et Progrès ou encore Ecogarantie. Ces labels garantissent que le macérât huileux de calendula provient de plants cultivés selon les principes de l'agriculture biologique. En plus de ces certifications, des labels comme Fairtrade ou Fair for Life offrent une certaine transparence sur les conditions de production de l'huile de calendula, assurant que celle-ci a été obtenue dans des conditions de travail éthiques.

Les fleurs de souci à partir desquelles le macérât huileux de calendula retrouvé chez Typology a été obtenu sont issues de l'agriculture biologique, de même que l'huile de tournesol utilisée comme huile de support.

Les caractéristiques visuelles et olfactives d’un macérât huileux de calendula permettent d’évaluer sa qualité. En effet, un macérât de qualité présente une teinte jaune à orangée vive. Une couleur trop pâle peut indiquer une faible extraction des principes actifs, souvent due à une macération insuffisante ou à l’utilisation de fleurs de mauvaise qualité. À l’inverse, un produit de couleur brunâtre ou trouble peut révéler une oxydation avancée ou une contamination par des micro-organismes. En ce qui concerne l'odeur du macérât huileux de calendula, elle est douce et légèrement herbacée. Une senteur forte ou rance signale une dégradation du produit, souvent causée par l'oxydation des acides gras insaturés présents dans l’huile végétale utilisée pour la macération. Enfin, la texture peut également donner des indices sur la qualité du macérât huileux de calendula : cet ingrédient doit être fluide homogène et non-visqueux.

Une mauvaise conservation peut nuire à la qualité des macérâts huileux. Ces ingrédients sont sensibles à l'oxydation, notamment en raison de la nature lipidique de l'huile végétale qui les compose. C'est pourquoi les macérâts huileux, comme celui de calendula, doivent être conservés à l'abri de la lumière, de la chaleur et de l'oxygène de l'air. Ces derniers peuvent en effet réagir avec les acides gras de l'huile pour former des composés indésirables, comme les radicaux libres, et altérer la qualité et l'innocuité du macérât huileux de calendula. Pour prévenir ces désagréments, il est recommandé de se tourner vers une huile de calendula conditionnée dans un contenant opaque et hermétiquement fermé.

Une fois ouvert, un macérât huileux de calendula peut être conservée six à douze mois. Si vous remarquez un changement dans ses caractéristiques organoleptiques avant cette date, cela peut indiquer que sa qualité dégradée. Dans le doute, mieux vaut ne pas l'utiliser.

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