Les symptômes d'un érythème fessier et d'une mycose sont assez similaires, rendant difficile leur distinction.
Néanmoins, certains éléments peuvent mettre sur la voie et aider à différencier une mycose d'un érythème fessier. Tout d'abord, en présence d'un érythème fessier, la peau est généralement lisse et rouge, sans formation de lésions en relief. Lorsque cette affection est aggravée par une infection bactérienne ou fongique, les symptômes peuvent évoluer et des vésicules, parfois remplies de pus peuvent se développer. La mycose est d'emblée caractérisée par des lésions marquées, ressemblant à des plaques rouges entourées d'un bord net, souvent plus claires au centre et plus foncées au niveau de l'extrémité. Par ailleurs, les zones touchées par une mycose sont souvent plus douloureuses et davantage prurigineuses que celles dues à un érythème fessier. De plus, dans certains cas, la mycose s'accompagne de fissures et de croûtes.
Autre point à surveiller pour déterminer si on est en présence d'une mycose ou d'un érythème fessier : les circonstances d'apparition. En effet, la mycose est uniquement causée par une infection fongique, alors que le développement d'un érythème fessier est lié à des frottements et au contact prolongé de la peau à l'humidité. Ainsi, des rougeurs apparaissant sans le port de couches ou de sous-vêtements mal ajustés doivent faire penser à une mycose, et non à un érythème fessier. Enfin, ce dernier se développe seulement au niveau des fesses, de l’aine et des cuisses, ce qui n’est pas le cas de la mycose qui peut apparaître sur les mains ou sur les pieds.
Contrairement à l'érythème fessier, qui disparaît généralement rapidement avec quelques règles d'hygiène et, dans certains cas, un traitement médicamenteux, une mycose requiert l'utilisation d'antifongiques pour éradiquer l'infection.
À noter : Cet article ne donne que quelques clés permettant de différencier un érythème fessier et une mycose. Si vous avez un doute, le premier réflexe à avoir est de consulter un professionnel de santé.