L’huile de caméline a la particularité d’être fluide, légère et non-comédogène, donc adaptée à toutes les typologies de peau pour une application topique. Elle ne comporte pas de risque majeur à son utilisation, comme le montre le rapport sur l'huile de caméline de la FDA (Food and Drug Administration). De plus, elle n'est pas contre-indiquée chez la femme enceinte ou allaitante, ni chez les enfants ou bébés.
Une préoccupation pourrait provenir de son état d'oxydation. En effet, l'huile de caméline est concentrée en oméga-3 (27,9%). Cependant, leur structure chimique riche en double liaisons et leurs nombreux hydrogènes bis-allyliques le rendent sensibles à la dégradation oxydative, qui est caractérisée par la production de radicaux libres.
Les propriétés nutritives et organoleptiques de l'huile seront alors détériorées, malgré la présence de vitamine E et d’autres antioxydants. L’huile de caméline oxydée (rance) devient comédogène, son application sur la peau favorisera alors l’apparition de comédons, entre autres. Elle s'épaissit, change de couleur et une odeur caractéristique apparaît.
Dans le cadre de sa consommation orale, le contexte est différent. L'huile de caméline est riche en acide gras oméga-3. Or, du fait de la capacité de ces composés à prévenir la formation de caillots sanguins, la prise d'huile de caméline en complément alimentaire pourrait interagir avec certains médicaments, comme les anticoagulants qui fluidifient le sang, et provoquer des effets secondaires, tels que des nausées, des vomissements et des diarrhées.
Il est important de consulter un médecin avant de prendre ce supplément afin d'éviter tout risque.