Concernant l'huile de baobab, à ce jour, il n'existe que peu d'études scientifiques spécifiques concernant sa comédogénicité. Néanmoins, le peu de données scientifiques tend à indiquer que la comédogénicité de l'huile de baobab serait faible, voire nulle. L'huile de baobab est ainsi considérée comme non comédogène. Plusieurs éléments semblent corroborer ce fait en se basant sur les critères d'évaluation de l'indice de comédogénicité.
Tout d'abord, la composition de l'huile de baobab, riche en acides gras insaturés (surtout en acide linoléique), permet à l'huile, grâce à ses propriétés émollientes, de pénétrer facilement dans les couches superficielles de la peau afin d'apporter une hydratation. Des études réalisées sur l'huile de baobab suggèrent que sa riche composition en acides gras polyinsaturés la rendrait moins comédogène que certaines huiles plus riches en acides gras monoinsaturés, telles que l'huile de coco. Il semble que les huiles végétales à forte teneur en acides gras polyinsaturés, comme l'acide linoléique, soient moins comédogènes pour la peau que les huiles végétales à forte teneur en acides gras monoinsaturés, comme l'acide oléique.
De plus l'huile de baobab, présente une bonne capacité de pénétration et une bonne stabilité à l'oxydation, avec un potentiel oxydatif relativement faible. Ceci fait qu'elle ne va que peu s'oxyder au contact de l'oxygène. Elle est également relativement stable à haute température, ce qui permet qu'elle se conserve bien et garde longtemps sa fraîcheur.
Enfin, il existe certaines précautions d'utilisation à prendre en compte pour optimiser son utilisation et son potentiel : la conserver à l'abri de la chaleur et de la lumière ; ne pas la mettre à la portée des enfants.