La lumière visible, comprise dans la plage de longueurs d'onde de 400 nm à 700 nm, est la partie du spectre électromagnétique qui est perçue par l'œil humain, et est responsable de l'éclairage général. Elle représente environ 44% de tout le rayonnement solaire, mais est également émise par tout ce qui produit de l'éclairage : ampoules, téléviseurs, ordinateurs, téléphones portables, etc. à des niveaux inférieurs aux rayonnements du spectre solaire.
Également connue sous le nom de lumière visible de haute énergie, la lumière bleue (400 à 500 nm) quant à elle représente une longueur d'onde spécifique du spectre de la lumière blanche visible. Elle a une énergie inférieure à celle du rayonnement UV (280 à 400 nm) et peut pénétrer plus loin dans le derme. La lumière du soleil est ainsi la principale source de lumière bleue à laquelle nous sommes exposés, mais les ampoules fluorescentes et celles à LED, en émettent aussi à des niveaux inférieurs aux rayonnements du spectre solaire.
Alors qu'elle peut être utilisée à des fins thérapeutiques dans le traitements d'affections cutanées (acné, psoriasis, lésions précancéreuses, dermatite atopique, etc.), la lumière bleue induirait aussi des effets négatifs directs et indirects sur la peau. En effet, des études récentes montrent que la lumière bleue peut déclencher des modifications au niveau de la peau et affecter le teint, même à des expositions courtes. Depuis quelques années maintenant, la lumière visible est alors devenue un facteur supplémentaire du photovieillissement.
Il semblerait que le risque diminue au-delà de 500 nm.