Les biothérapies ne sont pas dénuées de dangers et d’effets secondaires. De par leur mécanisme d’action, chaque molécule utilisée possède un profil d’effets indésirables. En bloquant un élément intervenant dans la défense immunitaire, elles risquent d’aggraver les infections. De ce fait, avant de commencer une biothérapie, il est judicieux de dépister la présence d’une tuberculose latente de manière à ne pas la réactiver.
En effet, la tuberculose est une maladie causée par une infection bactérienne, appelée Mycobacterium tuberculosis. Sous la forme latente, la bactérie peut rester dans le corps sans causer de symptômes. Or, lorsque le système immunitaire est affaibli, la capacité du corps à contrôler l'infection diminue, ce qui permet à la bactérie de se réactiver et de provoquer une tuberculose active.
Par ailleurs, il est conseillé de se vacciner contre la grippe et le pneumocoque, car ces infections peuvent s'avérer être plus sévères et entraîner des complications graves chez les individus dont le système immunitaire est affaibli notamment par les biothérapies. La vaccination contre la grippe et le pneumocoque réduit ainsi le risque de contracter ces infections et peut aider à prévenir les complications associées. Au cours du traitement, il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre pour éviter l’aggravation d’une infection.
La prise des molécules des biothérapies par voie orale est proscrite. En effet, ceci aboutit à la destruction des molécules dans le tube digestif. Par ailleurs, elles se dénaturent facilement, notamment sous une température extrême. De ce fait, elles doivent être gardées dans un endroit frais. En outre, la biothérapie est contre-indiquée aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu’en cas de sensibilité allergique. En effet, les biothérapies passent la barrière placentaire et sont susceptibles de créer un risque d'immuno-dépression du nouveau-né.