Naturellement présent dans le corps, le collagène est la protéine la plus abondante de l’organisme humain : il représente environ 25% des protéines recensées dans le corps. Fabriqué par les fibroblastes, il confère une résistance mécanique à l'étirement et une structure à beaucoup de tissus conjonctifs du corps, c'est ainsi qu'on retrouve le collagène, entre autres, dans la peau, les muscles, les os, les ligaments, les tendons, les cheveux...
Il existe 28 types de collagène avec différentes propriétés selon où il se situe, dont le type I est le composant majoritaire de la matrice extra-cellulaire du derme représentant 80 à 90% du collagène total. Il est caractérisé par trois chaînes polypeptidiques organisées de manière hélicoïdale et composées chacune d'un millier d'acides aminées liés entre eux par des ponts disulfures pour former des motifs (appelés séquences). La glycine est l'acide aminé le plus représenté, mais il est aussi riche en proline et en hydroxyproline.
Le collagène a une grande importance pour la peau. Présente sous forme de fibres, il assure la régénération des tissus, leur procure une grande élasticité, apporte souplesse et résistance, et agit comme un liant entre les cellules de la peau ce qui aide à maintenir sa structure. Le problème étant qu'avec les années la synthèse de collagène ralentit. Cette perte peut commencer aux alentours de l'âge de 25 ans et le corps peut perdre environ 1% de collagène par an, et au fur et à mesure jusqu'à 25% par an. C'est ainsi qu'à 80 ans, nous avons perdu 75% de collagène par rapport aux jeunes adultes. Par ailleurs, avec les années, les fibres collagéniques se rigidifient, se fragmentent et se désorganisent.
Ces phénomènes favorisent l'apparition de rides, la perte de fermeté et d'élasticité des tissus, et l'affaissement de la peau. D'autre part, le manque de collagène au niveau de la peau provoque une irrégularité du grain de peau : la peau perd de son éclat et le teint est moins uniforme. Les expositions aux rayons UV sans protection, le tabac, la pollution atmosphérique, sans oublier le rôle de l'alimentation avec la glycation (fixation des sucres sur le collagène) entraînant une rigidification de cette protéine, contribuent à cette dégradation précoce du collagène.