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Comprendre le cycle menstruel.

Comprendre le cycle menstruel.

De la puberté à la ménopause, le cycle menstruel rythme près de la moitié de la vie d'une femme. Bien sûr, vous connaissez déjà votre cycle menstruel (la fréquence et l'abondance de vos règles par exemple) ; toutefois, certains points peuvent être encore flous et nécessiteraient quelques éclaircissements… Explications.

Tout savoir sur le cycle menstruel.

Le cycle menstruel englobe l’ensemble des mécanismes qui préparent le corps, chaque mois, à une possible grossesse. Deux principales hormones fluctuent au cours de ce cycle : l'oestrogène et la progestérone. Ces variations hormonales ont un impact sur la psychologie et la physiologie humaine. En effet, les hormones influencent l’humeur, la morphologie et aussi l’aspect de la peau. Elles peuvent même être étroitement liées à l'apparition de symptômes plus ou moins marqués selon les femmes. Par exemple, la phase lutéale peut provoquer le syndrome prémenstruel (S.P.M.), soit une irritabilité, des tensions mammaires, une prise de poids ou encore l'acné hormonale, alors que la phase pré-ovulatoire est la plus asymptomatique.

Le cycle menstruel commence au premier jour des règles et finit au début des règles du cycle suivant. Sa durée peut varier d'une femme à l'autre et d'un mois à l'autre mais elle est généralement comprise entre 23 et 35 jours. Ces fluctuations dans la durée du cycle ont notamment lieu au cours de la phase pré-ovulatoire (ou "phase folliculaire"). La première moitié du cycle consiste à préparer l’ovulation, tandis que la seconde prépare l’implantation de l’ovule ou le recommencement d’un nouveau cycle s’il n’y a pas eu fécondation. Le cycle menstruel peut être découpé en 3 phases clés  :

  1. La phase menstruelle : Durant cette période, les niveaux d’oestrogènes et de progestérones sont très bas. La muqueuse utérine (ou endomètre), qui s’est épaissie au cours du cycle précédent par un apport de sang et de nutriments dans le but d'accueillir l’ovule fécondé, desquame et est évacuée sous forme de saignements plus ou moins abondants. Cette étape dure généralement de 3 à 7 jours et peut s'accompagner de douleurs pelviennes ou lombaires, et de migraines menstruelles.

  2. La phase folliculaire (pré-ovulatoire) : Lors de cette étape, le corps prépare intensivement l’ovulation. Dans les jours qui suivent le début des menstruations, le processus pour préparer l'utérus à recevoir un oeuf fécondé se remet en marche avec notamment la relance d'une nouvelle production d’ovules par les ovaires. En effet, à l’intérieur de chaque ovaire se trouve des milliers de follicules correspondant à des cavités remplies de liquide et où chaque follicule contient un ovule immature. A chaque cycle, un certain nombre de ces follicules se développent simultanément mais seul un parviendra à maturité. En effet, suite à une compétition entre follicules, seul le plus gros à ce stade subsiste, il est alors appelé "follicule dominant". Tous les autres régressent. Ce phénomène a notamment lieu grâce à la production de l'hormone folliculo-stimulante (F.S.H.) par l'hypophyse (petite glande située à la base du cerveau) qui va stimuler le développement des follicules et le démarrage de la sécrétion d'oestrogènes au fur et à mesure que ce follicule grossit.

    Pendant que les ovaires travaillent à la production d'un ovule, la muqueuse de l'utérus se reconstruit et se développe sous l’effet des oestrogènes. À ce moment du cycle, l’organisme met toutes les chances de son côté pour assurer la fécondation de l’ovule. Cette phase peut être prolongée en cas de cycles longs. Juste avant l’ovulation, le taux d'oestrogènes continue à augmenter entraînant aussi la sécrétion soudaine d'une hormone dite lutéinisante (L.H.). Ce pic de L.H. déclenche la rupture du follicule dominant et donc l'expulsion de l'ovule mature par l'un des 2 ovaires dans la trompe de Fallope : c’est ce qu’on appelle "l’ovulation". Elle a généralement lieu au 14ème jour mais cela peut varier d'un cycle à un autre. Justement, c'est ce taux de L.H. qui permet de prédire une ovulation dans les 24 à 48 heures, et c'est sur ce principe que se basent les tests d'ovulation.

  3. La phase lutéale (post-ovulatoire) : Une fois l'ovule libéré, il descend dans la trompe de Fallope en direction de l'utérus. L'ovule persiste 24 heures en attendant d’être fécondé. Suite à l’ovulation, la préoccupation principale de l’organisme est de maintenir une éventuelle grossesse. Après l'ovulation, le follicule rompu se transforme en corps jaune et commence à produire une nouvelle hormone, la progestérone. Elle a pour but de renforcer davantage la muqueuse utérine à la nidation de l'oeuf et d'empêcher ainsi une fausse couche en début de grossesse. C'est à ce stade du cycle que vous pouvez ressentir des symptômes du S.P.M. (douleurs dans les seins, irritabilité, acné, etc...) Pendant ce temps, le corps jaune continue à produire de la progestérone mais commence aussi à sécréter de l'oestrogène. Les taux élevés de ces hormones bloquent toute nouvelle ovulation. S'il y a eu fécondation, l'ovule fécondé va se loger dans la muqueuse utérine. Cette implantation a lieu une semaine environ après la fécondation. Une fois l'ovule implanté, il y a production d'une hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (H.C.G.). Cette hormone maintient l'activité du follicule vide, poursuivant donc la production des hormones oestrogène et progestérone. Elle permet ainsi de garder l'endomètre intact jusqu'à ce que le placenta soit suffisant mûr pour préserver la grossesse. Par contre, en l'absence de fécondation, le corps jaune s'atrophie et les niveaux de progestérones et d'oestrogènes diminuent, ce qui déclenchent les règles donc le début d'un nouveau cycle.

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