Les pellicules sont dues à une desquamation excessive du cuir chevelu, le plus souvent associée à un déséquilibre de la flore cutanée, notamment à une prolifération de levures du genre Malassezia, et à une inflammation locale plus ou moins marquée. Leur prise en charge repose sur l'utilisation d'actifs kératolytiques, comme l’acide salicylique, qui facilitent l’élimination des squames, et des actifs antifongiques, tels que la piroctone olamine ou le ciclopirox olamine, visant à normaliser les populations de Malassezia.
Le panthénol ne peut pas être considéré comme un actif anti-pelliculaire à proprement parler, puisqu’il n’exerce ni action antifongique ni effet kératolytique.
En revanche, ses propriétés hydratantes, apaisantes et réparatrices en font un ingrédient intéressant à ajouter dans les formules anti-pelliculaires. La pro-vitamine B5 peut en effet contribuer à améliorer la tolérance des soins anti-pelliculaires et à limiter les sensations de démangeaisons qui peuvent accompagner les pellicules.
Cette approche est illustrée par une étude clinique menée avec 20 patients présentant une dermite séborrhéique du cuir chevelu modérée à sévère. Les participants ont été traités pendant quatre semaines par une combinaison de soins associant des actifs kératolytiques et antifongiques (acide salicylique, piroctone olamine, zinc PCA), complétés par des agents hydratants et apaisants, dont le panthénol. Les résultats ont montré une diminution significative des pellicules, des démangeaisons et de l’érythème dès la quatrième semaine, avec une amélioration clinique globale observée chez 80% des patients. Par ailleurs, les soins ont été bien tolérés et aucun effet indésirable n'a été signalé, probablement en partie grâce au panthénol.