Une huile est qualifiée de comédogène lorsque son application sur la peau entraîne l'obstruction des pores et la création d'une couche "occlusive". Ce processus perturbe l'élimination naturelle du sébum, contribuant ainsi à la formation de comédons, ces imperfections cutanées à partir desquelles le terme "comédogène" trouve son origine. Si vous avez une peau sujette à l'acné, l'utilisation d'un ingrédient comédogène peut potentiellement aggraver cette affection cutanée.
La comédogénicité d'un ingrédient est évaluée selon une échelle de 0 à 5 pour déterminer son niveau d'occlusion. Un score de 0 indique une absence de comédogénicité, tandis qu'un score de 5 signale une forte probabilité de provoquer des comédons. En général, il est recommandé de ne pas dépasser un indice de comédogénicité de 2 pour les peaux grasses, souvent enclines aux imperfections.
La classification de la comédogénicité d'un ingrédient résulte de l'examen de divers critères, tels que sa sensibilité à l'oxydation et sa capacité de pénétration dans la peau. Les huiles à pénétration rapide, souvent qualifiées de "sèches", sont principalement constituées d'acides gras oméga-3 et oméga-6, tandis que les huiles plus riches, moins aisément absorbées par la peau, contiennent plutôt des acides gras oméga-9. Concernant la sensibilité à l'oxydation, en règle générale, plus un acide gras présente un plus grand nombre de liaisons doubles, plus sa tendance à s'oxyder rapidement est élevée.
Note : Ce n'est pas parce qu'un ingrédient est dit comédogène que le produit qui en contient l'est forcément. Cela dépend avant tout de la concentration à laquelle il se trouve dans le produit.