L'acide tartrique porte plusieurs noms, dont l'acide dihydroxybutanedioïque (son nom chimique), l'acide L-tartrique et des noms qui décrivent ses dérivés/sels. On l'appelle parfois simplement crème de tartre, sel de Rochelle (tartrate de potassium et de sodium, qui est un laxatif léger) et tartare émétique (tartrate de potassium). Sa découverte revient à l'apothicaire suédois Carl Wilhelm SCHEEL et remonte au 18ème siècle.
L'acide tartrique se trouve à l'état naturel dans une variété de plantes, en particulier les fruits qui sont riches en antioxydants. Parmi les sources les plus riches, on trouve les tamariniers, les raisins, les abricots, les bananes, les agrumes, les pissenlits, les betteraves à sucre et les pommes. Aujourd'hui, il est généralement dérivé du raisin ou d'un sous-produit de la vinification. En fait, c'est cette molécule qui donne au vin son goût acidulé caractéristique. Dans la fabrication du vin, il aide à prévenir la détérioration due à la croissance des bactéries et agit donc comme un conservateur. Il est présent naturellement dans le vin après la fermentation.
Par ailleurs, il est ajouté à des aliments et même à certains médicaments et suppléments en raison de ses effets antioxydants et conservateurs, ainsi que de sa saveur aigre et acidulée. Vous le trouverez dans des aliments/boissons tels que les boissons gazeuses, les pâtes de fruits, la gélatine, la crème glacée et la levure chimique. Il peut être utilisé pour améliorer le goût des médicaments oraux, et certains de ses dérivés, comme le tartare émétique, peuvent être trouvés dans les sirops contre la toux et les expectorants.