Exclusivité : Typology au Printemps Haussmann

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Sodium laureth sulfate

Pourquoi Typology n'utilise pas de sodium laureth sulfate ?

Les consommateurs sont aujourd'hui de plus en plus désireux de connaître la composition des formules cosmétiques qu'ils utilisent. Certains ingrédients étant suspectés d'être nocifs pour la santé et/ou l'environnement. Il est donc normal de s'inquiéter et de souhaiter d'avoir plus de renseignements sur le sujet avant d'acheter un produit. Justement, les sulfates, notamment le sodium laureth sulfate, sont souvent dans la tourmente. Pourquoi ce tensioactif sulfaté est-il controversé ? Faut-il s’en passer ? Existe-t'il des alternatives plus écologiques et moins irritantes ? Focus.

Sodium laureth sulfate : un ingrédient controversé.

Le sodium laureth sulfate (SLES) est un agent tensioactif sulfaté ionique doté d’un puissant pouvoir détergent. Une fois au contact de l’eau, il mousse et élimine les corps gras. Il permet à deux substances non-miscibles, comme l'huile et l'eau, de se mélanger entre elles et de former une émulsion stable. On le retrouve dans la majorité des soins lavants, tels que les savons, les gels douche ou encore les shampooings. Cet ingrédient est controversé pour deux raisons principales :

  1. Son processus d'obtention polluant :

    Il est obtenu par éthoxylation à partir du sodium lauryl sulfate (SLS). Cette réaction chimique fait intervenir l’oxyde d’éthylène, un composé peu dégradable et dangereux pour l’environnement, notamment pour le milieu aquatique. C'est pour cette raison que le SLES est interdit en bio. REACH (Règlement Européen pour sécuriser la fabrication et l'utilisation des substances chimiques) classe le SLES comme espèce écotoxique.

  2. Son potentiel irritant :

    Extrêmement détergent, le sodium laureth sulfate peut être desséchant, voire irritant pour la peau, les muqueuses, et provoquer des picotements s'il entre en contact avec les yeux.

Face à cela, Typology a décidé d'appliquer le principe de précaution et de ne pas introduire de sulfates dans ses soins lavants à destination du visage et des cheveux. Retrouvez ici la liste noire d'ingrédients.

Quelles alternatives au SLES ?

Il existe différentes alternatives au sodium laureth sulfate, davantage adaptées aux peaux sensibles notamment à celles des nourrissons. Voici une liste non-exhaustive de ces substituts plus doux et écologiques :

  • Le caprylyl/capryl glucoside (INCI : Caprylyl/Capryl Glucoside) : Tensioactif non-ionique naturel, issu de l'huile de coco, très doux pour la peau et sans action irritante. Il a une mousse peu abondante et agit comme surfactant pour aider à mélanger l'eau aux corps gras et saletés, et permettre ainsi de les éliminer. Il convient aux peaux sensibles et sèches.

  • La coco bétaïne (INCI : Coco-Betaine) : Tensioactif doux et non-polluant de type amphotère, fabriqué à partir de dérivé d'huile de coco. Elle est appréciée pour ses excellentes propriétés nettoyantes et moussantes, utilisée pour la réalisation de shampooings, gels douche et autres bases lavantes. La coco bétaïne est très bien tolérée par les peaux les plus sensibles et évite les irritations.

  • Le cocoamphodiacétate disodique (INCI : Disodium Cocoamphodiacetate) : Tensioactif amphotère d'origine végétale issu de la noix de coco. Très moussant, il permet de nettoyer en douceur, et est très bien toléré par la peau et le cuir chevelu. Il est largement utilisé dans les shampooings, les nettoyants pour le visage et le corps, les savons pour les mains, les produits de rasage, etc... comme tensioactif primaire ou secondaire.

  • Le coco-glucoside (INCI : Coco-Glucoside) : Tensioactif non-ionique obtenu à partir des alcools gras issus de l'huile de coco, et de glucose. Il fait partie des bases lavantes les moins agressives pour la peau et convient ainsi aux peaux sensibles. Utilisé seul, il a peu de pouvoir moussant. C'est pourquoi il est associé à la coco bétaïne et au décyl glucoside ;

  • Le cocoyl glutamate de sodium (INCI : Sodium Cocoyl Glutamate) : Tensioactif anionique dérivé de l'huile de coco et d'acide glutamique (acide aminé naturel obtenu par fermentation de sucre). Il possède des propriétés nettoyantes, et génère une mousse fine et onctueuse. Il permet de nettoyer tout en douceur la peau sans la dessécher. En effet, le cocoyl glutamate de sodium améliore l'effet hydratant des produits à rincer. Il est très bien toléré par la peau, même les plus délicates.

  • Le décyl glucoside (INCI : Decyl Glucoside) : Co-tensioactif non-ionique booster de mousse, obtenu à partir de glucose de maïs et d'alcools gras présents dans l'huile de coco. Egalement appelé "mousse de sucre", il est fréquemment associé à la coco bétaïne et au coco-glucoside. Apprécié pour son caractère non-agressif, il est adapté aux peaux sensibles ;

  • Le lauroyl sarcosinate de sodium (INCI : Sodium Lauroyl Sarcosinate) : Tensioactif anionique biodégradable et booster de mousse dérivé d'un acide gras naturel issu de l'huile de coco et d'un acide aminé (sarcosine). Il s'agit d'un agent détergent doux, non-décapant, non desséchant et non-délipidant. Il est ainsi compatible aux peaux délicates. En milieu acide (autour de pH 5), il a aussi la capacité d'augmenter la viscosité des produits ;

  • Le lauryl glucoside (INCI : Lauryl Glucoside)  : Tensioactif non-ionique biodégradable formé à partir d'alcools gras issus de l’huile de coco et de sucre issu du maïs. Il produit une mousse légère et délicate, idéale pour un nettoyage tout en douceur adapté aux peaux sensibles. Outre sa fonction nettoyante, le lauryl glucoside permet d'épaissir les solutions.

Dans tous nos soins lavants Typology à destination du cuir chevelu, du visage ou du corps, nous utilisons exclusivement des tensioactifs doux et respectueux de la peau.

Source :

  • HAPPLE R. & al. Profile of irritant patch testing with detergents: sodium lauryl sulfate, sodium laureth sulfate and alkyl polyglucoside. Contact Dermatitis (2003).

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