Contrairement au squalène, le squalane n’a pas fait l’objet d’études en prise orale.
En revanche, le squalène a été étudié dans un cadre nutritionnel et pharmacologique, notamment en raison de son rôle dans la biosynthèse du cholestérol. En effet, le squalène est un métabolite intermédiaire de la synthèse du cholestérol dans l’organisme. Il est naturellement présent dans certaines huiles, notamment l’huile d’olive vierge extra. Des études ont montré que 60 à 80% du squalène ingéré par voie orale est absorbé. Bien qu’une partie soit convertie en cholestérol, cette conversion n’entraîne pas d’augmentation significative du cholestérol sanguin, sauf à très fortes doses (≥ 1 g par jour). Au contraire, à des doses plus faibles (environ 0,5 g/jour), il ne semble pas exercer d’effet délétère sur la cholestérolémie, et pourrait même renforcer l’action hypocholestérolémiante de certains traitements, comme les statines.
Plusieurs études épidémiologiques suggèrent par ailleurs un rôle protecteur du squalène alimentaire contre certains cancers, notamment ceux du sein, du côlon et du poumon. Ces observations proviennent principalement de recherches menées dans les pays méditerranéens, où la consommation d’huile d’olive est élevée. Les chercheurs attribuent en partie cet effet protecteur à la richesse de cette huile en squalène, reconnu pour ses propriétés antioxydantes et sa capacité à piéger les radicaux libres.
La prise orale de squalène, comme celle de squalane, n’a pas été étudiée pour des bienfaits cosmétiques sur la peau, les cheveux ou les ongles.
Remarque : Le squalène oral est principalement destiné à un usage nutritionnel ou thérapeutique spécifique, souvent sous forme de compléments alimentaires dosés entre 0,5 et 1 g par jour. Avant d’envisager une supplémentation, nous vous encourageons à demander conseil à un professionnel de santé, notamment en cas d’hypercholestérolémie ou de pathologie métabolique.