Dans le cadre d'une étude menée par Barbara OBERMAYER et Patrick STOLZ, un test a été utilisé pour évaluer l'influence des extraits de micro-algues, dont l'algue verte C. vulgaris à 15 μg/L, sur la teneur en collagène I des fibroblastes humains. L'extrait de C. vulgaris a exercé une influence positive sur la synthèse du collagène I en fonction de la concentration en micro-algues.
À 0,4% de concentration, on observe une augmentation de la synthèse de collagène d'environ 30% par rapport au contrôle. À 1,6% de concentration, la synthèse de collagène augmente de 50% par rapport au contrôle. L'extrait de C. vulgaris aurait donc une activité de renforcement du tissu conjonctif et freine alors le vieillissement cutané.
En outre, une étude menée par Indah RAYA visait à analyser l'activité antioxydante de la Chlorella vulgaris pour l'utiliser comme crème antioxydante. La crème contenant C. vulgaris a montré une activité antioxydante de 61,90%, alors que la crème sans algue avait une activité antioxydante de 3,46%. C. vulgaris aurait donc une activité antioxydante significative, permettant alors de contrer les effets du stress oxydatif sur la peau à savoir le vieillissement cutané.
L'extrait d'algue verte diminuerait l'expression de la métalloprotéinase-1 matricielle (MMP-1) chez des lignées cellulaires humaines. La MMP-1 est une enzyme qui dégrade le collagène et les facteurs de croissance associés. Inhiber l'expression de cette enzyme pourrait donc être un des mécanismes par lequel l'algue verte améliore l'élasticité de la peau.
C. vulgaris est capable aussi d'inhiber la peroxydation des lipides et interagit avec les systèmes antioxydants enzymatiques et non-enzymatiques, atténuant et résistant au stress oxydatif. Les niveaux élevés d'antioxydants trouvés dans C.vulgaris, tels que les caroténoïdes, l'astaxanthine, la canthaxanthine, la flavoxanthine, la loraxanthine et la néoxanthine, peuvent s'avérer être de bons agents pour prévenir les dommages, notamment cutanés, causés par l'oxydation. Lors d'un stress oxydatif (pollution, tabac, UV, etc.), des radicaux libres sont produits, qui accélèrent le processus de vieillissement de la peau. Les antioxydants vont alors capturer ces radicaux libres par le piégeage de l'oxygène singulet et limiter les dommages.