Comme tout actif, le ciclopirox olamine nécessite certaines précautions d’application pour garantir à la fois son efficacité et sa bonne tolérance. Il est notamment déconseillé d’appliquer le produit sur des zones de peau lésée, en particulier en présence de plaies ouvertes, car cela pourrait favoriser les réactions d'irritation. De même, le ciclopirox olamine ne doit pas être utilisé au niveau des yeux ni être mis en contact avec les muqueuses de la peau.
En ce qui concerne la grossesse, les données disponibles restent limitées : moins de 300 grossesses exposées au ciclopirox olamine avec issue connue ont été documentées. Toutefois, aucun effet embryotoxique ou tératogène n’a été observé lors d’études animales, même après administration orale, sous-cutanée ou topique. De plus, l’exposition systémique au ciclopirox olamine reste négligeable après application cutanée, ce qui limite fortement le risque d’effets systémiques chez la femme enceinte. Malgré cela, par mesure de précaution, il est généralement recommandé aux femmes enceintes d’éviter d'utiliser du ciclopirox olamine, sauf avis médical contraire. Il en va de même pour l'allaitement : à ce jour, il n'existe pas de données précises sur le passage du ciclopirox olamine dans le lait maternel. Là encore, le principe de précaution prévaut et il est préférable pour les femmes qui allaitent de ne pas l'utiliser, sauf contre-indication médicale.
Aux États-Unis, le ciclopirox olamine est classé en catégorie B pour l'usage pendant la grossesse.
Cette catégorie regroupe les composés pour lesquels les études animales n’ont pas mis en évidence de risque fœtal et qu’aucun effet indésirable n’a été confirmé chez l’humain. Aux États-Unis, l'emploi de ciclopirox olamine par les femmes enceintes ou allaitantes est jugée sûre, de même que son utilisation chez les enfants à partir de 10 ans.