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Astuces pour éviter ronger ongles.

Des astuces pour arrêter de se ronger les ongles.

Se ronger les ongles peut être un comportement temporaire, relativement non-destructeur qui n'est qu'un problème esthétique, mais il peut également se transformer en un problème incontrôlable et grave à long terme, jusqu'à devenir un trouble obsessionnel compulsif. Il se manifeste notamment chez les personnes anxieuses, lorsqu'elles se sentent nerveuses, tendues, frustrées, stressées ennuyées ou même affamées. Assez difficile à s'en défaire, voici quelques moyens pratiques sur la façon d'abandonner cette habitude destructrice : certains se concentrant sur les changements de comportement et d'autres sur les barrières physiques qui peuvent empêcher de manger ses ongles.

Thèmes :

Astuce n°1 : Bien couper ses ongles.

Couper courts ses ongles peut être une mesure utile pour réduire son envie de se ronger ses ongles, en évitant les tentations avec des ongles longs, des coins et des cuticules mal taillés. Pensez à vous fixer un jour et une heure spécifique chaque semaine pour vous couper les ongles et en faire un rendez-vous régulier.

Astuce n°2 : Se manucurer les ongles.

Une autre option pour rompre avec cette habitude est de s'adonner régulièrement à des séances de manucure chez un professionnel. L’envie diminue généralement lorsque vous constatez le résultat, ainsi que l'argent et le temps consacré. Par contre, prenez soin à choisir uniquement des salons agréés qui stérilisent correctement leurs outils afin de prévenir les infections fongiques. L'idéal serait que vous veniez avec vos propres outils.

Astuce n°3 : Couvrir ses doigts.

Un autre moyen est de cacher vos doigts, surtout si l'envie est forte. Gants, pansements, bandages... ces interventions de type barrière peuvent être efficaces. Ces dispositifs freinent tout contact entre la bouche et les ongles. Elles servent à la fois d'obstacles à la morsure, mais aussi de rappels physiques de ne pas mordre. Cependant, ils peuvent être difficiles à utiliser de manière cohérente ou à long terme.

Astuce n°4 : Garder vos mains occupés.

Développer des mécanismes d'adaptation qui remplacent la morsure des ongles par une alternative plus tolérable, comme occuper ses mains avec un objet à manipuler (presser une balle anti-stress, jouer avec un jouet, etc.) ou occuper son esprit avec une activité (jouer un instrument de musique, peindre, tricoter, etc.), peut également être un moyen efficace pour éloigner vos mains de votre bouche.

Note : Il est souvent recommandé de mâcher un chewing-gum. Bien que l'idée puisse séduire, cela peut entraîner à termes des problèmes dentaires ou de mâchoire si vous en faites trop.

Astuce n°5 : Prendre soin de soi et se détendre.

Les soins personnels comme des repas réguliers, une activité sportive régulière et un sommeil suffisant peuvent vous aider à vous sentir plus calme, plus confiant et plus résilient, à vous décharger des émotions négatives. De même, pour calmer votre esprit et apaiser la tension créée par l'envie de vous ronger les ongles, nous vous recommandons aussi la méditation et le yoga.

Astuce n°6 : Maîtriser les facteurs émotionnels avec des thérapies comportementales.

L'entraînement par renversement des habitudes en combinaison avec un entraînement à la manipulation d'objet, souvent associée aussi à une thérapie d'acceptation et d'engagement, se sont avérées bénéfiques dans certains cas. En effet, comme l’onychophagie résulte d’un état d’anxiété, vous pouvez tenter d’y remédier en identifiant les pensées répétitives, négatives ou les déclencheurs émotionnels qui rendent le plus enclin à mordre ses ongles et à les remplacer par des comportements différents. Cela peut également aider à se concentrer sur la prise de conscience de vos déclencheurs mordants et de vos envies, à identifier des comportements de remplacement et à cultiver le soutien social.

Astuce n°7 : Être sous médication.

Les médicaments ne sont pas souvent utilisés pour se ronger les ongles. Toutefois, dans certains cas, les médecins peuvent prescrire l'utilisation de certains médicaments de type antidépresseurs, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (SSRI), pour aider à réduire le rongement des ongles. Par contre, la prescription de SSRI doit se faire avec soin, car cette classe médicamenteuse peut aggraver les conditions liées aux impulsions.

Certaines études suggèrent que l'administration de N-acétylcystéine, un modulateur du glutathion et du glutamate, pourrait potentiellement aider à réduire le comportement de morsure des ongles à court terme, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires. En effet, les résultats sont assez mitigés en plus des évènements indésirables rapportés par les patients (maux de tête, agressivité sévère, agitation et retrait social, etc.).

Astuce n°8 : Traiter le trouble psychiatrique connexe.

Les personnes souffrant de rongement chronique des ongles peuvent avoir besoin d'une thérapie psychologique spéciale et de la prise de médicaments pour traiter une comorbidité psychiatrique connexe. En effet, bien qu'elle ne les cause pas, l'onychophagie est associée à une variété de troubles psychiatriques, notamment : trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH), trouble oppositionnel avec provocation, trouble d'anxiété de séparation, syndrome de la tourette, trouble dépressif majeur, etc. Cela suggère qu'il pourrait y avoir une composante génétique.

Note : Toutes les personnes atteintes de ces troubles ne se rongent pas forcément les ongles, de la même manière que manger ses ongles ne signifie pas que vous souffrez d'un trouble psychologique.

Sources

  • GHANDIZADEH A. Nail biting; Etiology, consequences and management. Iranian Journal of Medical Sciences (2011).

  • BERK M. & al. N-acetylcysteine versus placebo for treating nail biting, a double blind randomized placebo controlled clinical trial. Anti-Inflammatory & Anti-Allergy Agents in Medicinal Chemistry (2013).

  • FIROOZABADI A. & al. Habit reversal versus object manipulation training for treating nail biting: a randomized controlled clinical trial. Iranian Journal of Psychiatry (2013).

  • JACOB S. E. & al. Art of prevention: The importance of tackling the nail biting habit. International Journal of Women's Dermatology (2021).

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