Comment se préparer avant un lifting du visage ?

Le lifting désigne une intervention de chirurgie plastique visant à améliorer l’apparence du visage en agissant sur la peau, les tissus sous-cutanés et parfois les muscles. Cette opération permet de repositionner la peau relâchée, de retendre certaines structures affaissées et de redonner au visage un aspect plus ferme et rajeuni. Elle s’adresse principalement aux signes visibles du vieillissement, notamment le relâchement cutané et musculaire. Toutefois, certaines rides, comme celles autour des yeux ou de la bouche, ne sont pas directement traitées par le lifting. Pour corriger ces zones, des techniques complémentaires peuvent être nécessaires, telles que le peeling chimique, la blépharoplastie, c'est à dire la chirurgie des paupières, la dermabrasion ou encore les injections botox, injections de toxine botulique.

Le lifting facial peut prendre plusieurs formes, selon la zone ciblée. Le lifting frontal atténue les rides du lion et permet de repositionner les sourcils. Le lifting du cou s’attaque à l’excès de peau et de graisse dans cette région. Le lifting temporal traite l’affaissement des sourcils. Le lifting endoscopique du visage, réalisé à l’aide de petites incisions, vise à redresser les zones supérieure et moyenne du visage. Le mini lifting, moins invasif, permet de redéfinir l’ovale du visage. Enfin, le lifting centro-facial agit sur les paupières inférieures, les pommettes et les cernes. L’ensemble de ces techniques, parfois combinées, permet une approche personnalisée du rajeunissement facial, en tenant compte des spécificités de chaque visage.

Avant un lifting du visage, une préparation rigoureuse est indispensable pour garantir la sécurité du patient et la qualité des résultats. La consultation avec un chirurgien plasticien qualifié permet d’évaluer l’état de la peau, la tonicité des muscles faciaux et les attentes du patient afin de vérifier la faisabilité de l’intervention. Un bilan médical, incluant des analyses sanguines et parfois un électrocardiogramme, vise à détecter d’éventuelles contre-indications à l’anesthésie ou à la chirurgie. La consultation avec l’anesthésiste, obligatoire, permet d’adapter l’anesthésie au profil du patient et de limiter les risques préopératoires. L’arrêt des médicaments tels que l’aspirine, les anti-inflammatoires ou certains compléments (vitamine E, oméga-3, ginkgo) est essentiel car ils augmentent le risque de saignements et d’hématomes, pouvant altérer la cicatrisation ou les résultats esthétiques. Le sevrage tabagique est crucial car la nicotine rétrécit les vaisseaux sanguins, réduisant l’oxygénation des tissus et favorisant les complications de cicatrisation, comme les nécroses cutanées.

Sur le plan pratique, laver les cheveux la veille permet d’éviter cette contrainte pendant les premiers jours postopératoires, où les pansements sont présents. Il peut être judicieux de préparer des vêtements faciles à enfiler afin d'éviter de solliciter le visage et les sutures. Se présenter à jeun évite le risque de vomissements sous anesthésie générale, une complication grave appelée inhalation pulmonaire. L’absence de maquillage, bijoux et vernis à ongles réduit les risques infectieux. Enfin, prévoir une période de repos après l’opération permet de gérer les suites normales telles que les œdèmes, les ecchymoses et la fatigue, tout en assurant un bon suivi postopératoire. Chaque recommandation a ainsi pour but de sécuriser l’intervention, d’optimiser la cicatrisation et d’assurer des résultats harmonieux et durables.

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