Recrutement des volontaires.
Pour évaluer la comédogénicité d'un soin, les laboratoires font appel à une vingtaine de volontaires, âgés de 18 à 65 ans et n'ayant aucun antécédent d'intolérance ou d'allergie à un produit cosmétique. Par ailleurs, certains individus ne peuvent pas participer aux études de comédogénicité. Il s'agit des femmes enceintes, des personnes ayant une affection cutanée (acné, eczéma, psoriasis, vitiligo...), de celles suivant certains types de traitement médicamenteux depuis peu de temps (exemple : changement ou arrêt de traitement hormonal depuis moins de 5 semaines) et des personnes avec une pilosité importante, des taches de rousseur, des grains de beauté ou un tatouage au niveau de la zone d’expérience.`
Pendant l'étude.
Pendant 4 semaines, les participants doivent appliquer quotidiennement le produit cosmétique testé en remplissant des conditions précises fixées par le laboratoire. Par exemple, dans le cas d'une crème hydratante, il sera demandé aux volontaires de l'appliquer sur la peau du visage préalablement nettoyée et séchée. Après chaque utilisation, les participants doivent remplir un document d'observation détaillant l'état de leur peau et leurs ressentis à l'application (sensations de chaleur, rougeurs, démangeaisons, picotements, tiraillements...). En outre, pendant la durée de l’étude, l'utilisation d'un produit analogue à celui testé n'est pas autorisé. On demande également aux volontaires de ne pas modifier leurs autres habitudes d’hygiène et cosmétique.
Après l'étude.
À l'issue des quatre semaines, les volontaires reviennent au centre d'études où un examen clinique est pratiqué. Les lésions cutanées sont comptabilisées (comédons et microkystes) et le document d'observation des participants est étudié. Les données sont ensuite traitées informatiquement. L'apparition ou la non-apparition de lésions cutanées au cours de l'étude permet de conclure quant au potentiel occlusif du produit testé.