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Gossypium Arboreum Leaf Cell Extract

Qu'est-ce-que le "Gossypium Arboreum Leaf Cell Extract" et quelle est son utilité ?

Il s'agit du nom I.N.C.I. utilisé pour désigner les cellules natives de coton. Ces dernières possèdent des propriétés apaisantes et antioxydantes. Elles calment les irritations et augmentent le niveau de tolérance de la peau.

Les cellules natives végétales, comment les obtient-on ?

Les cellules natives végétales sont issues d'un procédé biotechnologique qui répond à plusieurs étapes :

  1. Sélection de la plante et échantillonnage : prélèvement d’un morceau de la plante (feuilles) ;

  2. Culture in-vitro du morceau de plante prélevé : repiquages successifs sur un milieu nutritif neuf constitué d’eau, minéraux, sucre et vitamines ;

  3. Elicitation : stimulation par éclairage UV et visible de la culture cellulaire pour produire des métabolites (molécules actives) ;

  4. Rinçage : Elimination de toutes traces du milieu nutritif ;

  5. Filtration des cellules ;

  6. Sonication des cellules et dispersion de l’extrait dans l’huile de tournesol.

Cette technique vise ainsi à reproduire et à multiplier les cellules à partir de souches de cellules dans un milieu contrôlé. Ce procédé est non seulement bénéfique pour l'écosystème, mais permet également de préserver tous les éléments naturels de la plante. Riches en acides aminés essentiels, en vitamines et minéraux, les cellules natives ainsi obtenues ont une grande richesse moléculaire qui leur offre une complémentarité d'action face aux autres extraits végétaux (huiles végétales et huiles essentielles).

Le coton, en bref.

Originaire du sud de l'Afrique, le cotonnier (Gossypium) est un arbuste de la famille des Malvacées. La fibre végétale qui entoure les graines des cotonniers n'est autre que le fameux coton principalement constitué de cellulose. Cultivée depuis des siècles pour la production de textile (cotonnade, denim) et d’huile, cette plante fragile demande chaleur, irrigation, engrais et protection contre les insectes car elle épuise vite les sols. Sa culture, bien qu’exigeante, est aujourd'hui très répandue des Etats-Unis à l’Asie, en passant par l’Afrique. Sur ce continent, elle est utilisée à la fois comme nourriture pour les bovidés et comme plante médicinale. Dans le monde entier, les balles de coton blanches évoquent à la fois l’idée de cocon et la sensation de bien-être.

Les cellules natives de coton pour apaiser la peau.

La peau peut être irritée à tout moment par différents facteurs environnementaux,
il est nécessaire de limiter les sensations désagréables qu’elle génère tout en maintenant son rôle de barrière. Les cellules natives de coton sont reconnues pour deux propriétés principales :

  • Apaiser les rougeurs et irritations.

    Les cellules natives de coton exercent leur action apaisante en inhibant l'activité de trois médiateurs de l’inflammation synthétisés au niveau du bulbe pileux : deux cytokines (IL1-alpha et IL-6) et une prostaglandine (la PGE2). L’IL-6 régule l’activation, la croissance et la différentiation des lymphocytes. Elle appartient au groupe de protéines qui déclenche la sécrétion d’anti-corps pour lutter contre les agents pathogènes extra-cellulaires. La PGE2 est dérivée des phospholipides des membranes cellulaires. Elle agit sur les fibres musculaires des vaisseaux : vasodilatation, augmentation de la perméabilité, œdème.

  • Diminuer l’oxydation cellulaire générale en limitant la formation de radicaux libres.

    De nombreuses situations peuvent entraîner l’apparition d’un excès de radicaux libres (lipopéroxydation induite) telles que : l’exposition aux métaux lourds et aux résidus de polluants mais aussi les rayons UV, la cigarette, le stress... Les cellules natives de coton limitent la libération de MDA (malondialdhéhyde) lors de la lipopéroxydation induite par les résidus de polluants et les métaux lourds. Le MDA, présent naturellement dans les tissus, est une manifestation du stress oxydant. Il est issu notamment de l'action des dérivés réactifs de l'oxygène sur les acides gras polyinsaturés.

Source :

  • ARSHIYA S. & al. Gossypium herbaceum Linn: an ethnopharmacological review. Journal of Pharmaceutical and Scientific Innovation (2012).

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