Exclusivité : Typology au Printemps Haussmann

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Nanoparticules

Pourquoi Typology n'utilise pas de nanoparticules ?

Les nanoparticules sont des matériaux insolubles ou bio-persistants de taille comprise entre 1 et 100 nm. En cosmétique, les nanoparticules autorisées dans les annexes du Règlement Européen sont le noir de carbone comme colorant, et le dioxyde de titane, l’oxyde de zinc, le tris-biphényltriazine, le méthylène bis-benzotriazolyl tétraméthylbutylphénol (MBBT) comme filtres ultraviolets. Ces éléments sont aujourd'hui sujets à controverse en raison de leur potentielle toxicité sur la santé et sur l'environnement. Focus.

Nanomatériaux, nanoparticules... faisons le point.

Le Règlement Cosmétique n°1223/2009 définit un nanomatériau comme un matériau insoluble ou bio-persistant, fabriqué intentionnellement et se caractérisant par une ou plusieurs dimensions externes ou une structure interne, sur une échelle de 1 à 100 nm. Cette définition est propre aux produits cosmétiques. Un nanomatériau est considéré comme tel s'il est composé au moins à 50% de nanoparticules (éléments ayant une taille nanométrique, entre 1 et 100 nanomètres).

Présentes dans plusieurs types de soins, les nanoparticules se présentent comme un élément non-soluble ou bio-persistant. Outre les produits solaires, les nanoparticules ont ouvert la voie à d’autres utilisations en cosmétique. On les retrouve notamment dans les fonds de teint, les rouges à lèvre, les fards à paupières, les soins capillaires. Le Règlement Cosmétique Européen n°1223/2009 a introduit un système d’encadrement des nanomatériaux obligeant les fabricants à être transparents.

Depuis le 11 juillet 2013, lorsqu’un nanomatériau est utilisé dans un produit cosmétique, l’emballage de ce produit comporte dans la liste des ingrédients la mention [nano] après le nom de l’ingrédient.

Pourquoi introduire des nanoparticules dans des soins cosmétiques ?

Tout d'abord, à échelle nanométrique, l'efficacité d'une substance peut être accrue ce qui permet d’améliorer les propriétés d’un produit cosmétique. Cela peut engendrer une amélioration des propriétés optiques, tactiles ou encore des caractéristiques de texture.

Par exemple, les propriétés optiques des nanoparticules offrent au produits de maquillage comme les fards à paupières un effet « nacré » ou « lumière ». Le dioxyde de zinc et le dioxyde de silicium que contiennent certains fonds de teint « spécial lissant » retiennent les enzymes qui provoquent la sécheresse et la rugosité de la peau.

Les pigments sous forme de nanoparticules (par exemple le noir de carbone), contenus dans certains mascaras, permettent d'éviter le noircissement réversible : que les cils soient exposés à une lumière naturelle ou artificielle, le rendu reste le même selon la longueur d’onde et l’intensité de la lumière environnante.

Dans les produits solaires, le dioxyde de titane sous forme nanométrique est utilisé car, à cette taille, cet ingrédient présente deux avantages : être un filtre UV plus efficace contre les rayons nocifs du soleil et éviter les effets « traces blanches ».

Pourquoi les nanoparticules sont décriées ?

Les nanoparticules en cosmétique sont aujourd'hui un sujet à controverses en raison de plusieurs arguments :

  • Leur impact sur la santé :

    Les études déjà existantes sur le sujet se contredisent : certaines attestent de l'innocuité des nanoparticules sur la santé en application topique, d'autres démontrent le contraire. Le dioxyde de titane (TiO2) est particulièrement dans la tourmente. Ce filtre UV est utilisé dans les crèmes solaires en raison de sa bonne capacité de réflexion de la lumière. Une étude de 2015 démontre qu'une peau lésée par un coup de soleil ou une peau atopique laisse pénétrer les nanoparticules de TiO2 plus facilement, la barrière cutanée protégeant l’organisme de l’environnement étant fragilisée. Les nanoparticules peuvent alors s’accumuler dans le derme et être plus ou moins toxiques. Inhalé, le TiO2 conduit à l’exposition des poumons. L'ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) le classe comme cancérogène avéré et l'ECHA comme cancérogène suspecté. Dans ce contexte, les Référentiels de la Cosmétique Biologique (Cosmébio et Cosmos) interdisent les nanoparticules dans les produits de beauté, sauf dans les crèmes solaires, faute de substituts.

  • Leur impact sur l'environnement :

    La problématique de dissémination des nanoparticules dans les écosystèmes se pose également. En effet, les cosmétiques rincés dans la douche ou encore les crèmes solaires qui se déposent dans le sable et la mer entraînent la présence de nanoparticules dans les océans, les lacs, les rivières, etc... Les travaux sur l’écotoxicité des nanoparticules de TiO2 sont peu nombreux par rapport à d’autres nanomatériaux mais les premiers résultats incitent à la prudence, notamment en raison de leur impact délétère sur le phytoplancton, organisme à la base de la chaîne alimentaire marine.

Dans ce contexte, Typology préfère appliquer le principe de précaution et n'introduit pas de nanoparticules dans ses formules.

Sources :

  • CROSERA M. & al. Nanoparticles skin absorption: New aspects for a safety profile evaluation. Regulatory Toxicology and Pharmacology. (2015).

  • ZHONGHUA C. et al. TiO2 nanoparticles in the marine environment : Physical effects responsible for the toxicity on algae. Phaeodactylum tricornutum. Science of the Total Environment (2016).

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