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Les aérosols et la couche d'ozone.

Les bombes aérosols et la couche d'ozone.

Un aérosol contient du gaz sous pression. Apparus dans les années 50, les bombes aérosols sont présentes en quantité dans divers secteurs, de l'alimentaire à l'hygiène (surtout les déodorants) en passant par la coiffure (laques). Certains composés se sont révélés dangereux pour l’environnement, et notamment pour la couche d’ozone. Néanmoins, des mesures ont été prises et aujourd'hui, les aérosols disponibles sur le marché ne contiennent plus de gaz détruisant la couche d'ozone.

C'est quoi, la couche d’ozone ?

L’ozone est le principal composant de la haute atmosphère, située entre 20 et 50 km d’altitude. L'ozone présent à cette altitude est essentiel pour la vie sur terre car il absorbe une grande partie du rayonnement ultra-violet (UV) solaire et limite, de ce fait, leurs effets mutagènes et cancérigènes.

La diminution de cet ozone stratosphérique observée à partir des années 70 est due à la transformation de polluants primaires tels que le chlorofluorocarbure CFC et le chlorure de méthylène en radicaux chlorure (ClO et Cl) sous l’effet du rayonnement UV. Ces radicaux libres réagissent rapidement avec l’ozone, contribuant ainsi à son appauvrissement dans la haute atmosphère. Les effets sont à la fois climatiques et biologiques. La conséquence directe de cette pollution est le trou de la couche d’ozone. Celui-ci apparaît au printemps et en hiver chaque année, principalement au-dessus de l’Antarctique. Aujourd'hui, le trou de la couche d'ozone est beaucoup moins important qu'il y a une trentaine d'années.

Amincissement de la couche d’ozone : quels effets ?

Au début des années 70, c'est le météorologue au British Antarctic Survey Jonathan Shanklin qui a sonné l'alarme sur la dégradation considérable de la couche d'ozone. Un phénomène dangereux et important car la baisse de la concentration en ozone entraîne alors une augmentation du rayonnement moyen mondial d’ultraviolets (UV-B) sur la surface terrestre. Cette surexposition était particulièrement nocive pour la santé car elle pouvait donner lieu à divers désagréments.

  • Une tendance aux « coups de soleil », caractérisés par un dessèchement de la peau, voire des brûlures ;

  • Des risques élevés de cancers de la peau ;

  • Une faible résistance du système immunitaire face aux maladies ;

  • Des affections oculaires, se traduisant par une inflammation de la cornée.

L'amincissement de la couche d'ozone pouvait aussi avoir des conséquences délétères sur l’environnement, comme un ralentissement du développement des végétaux ou encore une baisse de l’immunité face aux pathologies infectieuses, provoquant une baisse de la production sylvicole et agricole.

Aérosols : quels impacts sur la couche d’ozone ?

En 1985, des études ont mis en évidence le fait que plusieurs types d’aérosols diffusaient des composés organiques volatils (COV), dont les chlorofluorocarbures (CFC), à l’origine de l’amincissement de la couche d’ozone. Les CFC étaient en fait des gaz propulseurs utilisés depuis la Seconde Guerre Mondiale en raison de leurs propriétés intéressantes : ininflammables, inodores et stables. Dans les produits cosmétiques, on les retrouvait particulièrement au sein des déodorants ou encore des laques pour les cheveux. Néanmoins, ces gaz laissent échapper des atomes de chlore et de brome qui s’élèvent dans la stratosphère pour entrer en réaction avec l’ozone, ce qui conduit à la destruction de celle-ci.

La solution a été radicale et ne s'est pas faite attendre : en 1987, avec le Protocole de Montréal, les dirigeants des pays du monde entier ont accepté d'éliminer progressivement les CFC. Les industriels ont alors proposé des solutions de remplacement à intégrer aux bombes aérosol.

Grâce à cette action mondiale, le trou de la couche d'ozone a commencé à se reboucher considérablement depuis les années 2000. Selon les prédictions des spécialistes, la couche d'ozone supérieure au-dessus de l'hémisphère Nord pourrait être totalement restaurée à partir de 2030 tandis que le trou béant présent au-dessus de l’Antarctique devrait disparaître dans les années 2060 ! 

Sources :

  • Farman, J. C., B. G. Gardiner and J. D. Shanklin (1985), Large losses of total ozone in Antarctica reveal seasonal ClOx/ NOx interaction, Nature, 315, 207-210.

  • Marie-Lise Chanin, Livret sur l’environnement, L’ozone stratosphérique, (2020).

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